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Titres publics : 4 336 milliards de FCFA levés dans la Cemac en 2023.

Dernière mise à jours il y'a 3 semaine

Entre décembre 2022 et décembre 2023, 378 appels d’offres sur les bons et les obligations du Trésor assimilables ont permis de mobiliser un montant total de 4 336,3 milliards de FCFA, dont 2 435,3 milliards en bons du Trésor assimilables (BTA) et 1 901 milliards en obligations du Trésor assimilables (OTA).

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Sur le segment BTA, les bons à 26 semaines sont restés les plus prisés, avec un montant total émis de 1 353,6 milliards, représentant 55,6 % du total des émissions de BTA sur la période. L’essentiel des émissions de BTA de certains Trésors publics ont porté sur cette maturité : Tchad (82,9 %), Cameroun (70,9 %), République Centrafricaine (68,9 %), Gabon (51,2 %), Congo (35,8 %) et Guinée Equatoriale (35,6 %). Les BTA à 13 semaines arrivent en deuxième position avec un montant émis de 679,8 milliards de FCFA. Les émissions de bons à 13 semaines sont principalement le fait des Trésors publics du Congo (368,7 milliards), du Gabon (159,9 milliards) et du Cameroun (151,2 milliards). Les BTA à 52 semaines sont les moins émis, avec un montant global de 401,9 milliards de FCFA, en majorité sollicités par les Trésors publics du Congo (136,6 milliards), du Gabon (79,9 milliards), du Cameroun (70,4 milliards), de la Guinée Equatoriale (61,3 milliards) et du Tchad (48,11 milliards).

 S’agissant du segment des OTA, il a été animé par le Congo (1 022,6 milliards), le Gabon (494,5 milliards), le Tchad (172,4 milliards), Cameroun (106,6 milliards) et la République centrafricaine (105 milliards). Par maturité, les émissions d’OTA sont dominées par les instruments à 3 ans (679 milliards), à 2 ans (396,6 milliards), à 4 ans (287,3 milliards) et à 5 ans (224,4 milliards), qui concentrent plus des 34 (83,5 %) des montants levés en OTA sur la période sous revue. Les OTA de 10 ans émis par le Cameroun, le Congo et le Gabon ne représentent que 2,1 % du volume global. En pourcentage du PIB, l’encours des titres publics de la CEMAC a fortement progressé de 0,1 % en décembre 2011, date de lancement du marché des titres publics, à 3,8 % du PIB en 2020, puis à 9,9 % de PIB à fin décembre 2023.

Trois catégories d’opérations sont enregistrées sur le marché secondaire des titres publics, en l’occurrence : les achats-ventes fermes de titres,  les opérations de pension livrée interbancaires et les transferts franco de titres, c’est-à-dire sans contrepartie espèces, entre les investisseurs.

A l’instar du compartiment primaire, le marché secondaire des titres publics a connu un dynamisme de ses opérations au cours de la période sous revue. En effet, 1 580 opérations d’achat-ventes de titres ont été enregistrées entre décembre 2022 et décembre 2023, pour un montant nominal de 3 791,4 milliards de FCFA, échangés à 3 758,4 milliards. Cette évolution se situe en forte hausse par rapport à la même période un an auparavant où seules 1 136 opérations avaient été enregistrées sur des titres d’une valeur nominale globale de 2 853,7 milliards échangés en espèces à 2 871 milliards. Le nombre et la valeur globale des opérations de pension-livrée interbancaires ont augmenté au cours de la période sous revue à 1 755 opérations et ont été réalisées au cours de la période pour un montant cumulé de 5 263,4 milliards de FCFA, contre 778 opérations l’année précédente, pour une valeur cumulée d’environ 2 770,3 milliards. La durée maximale des pensions s’est établie à 368 jours au cours de la période de référence, contre 94 jours la période précédente. Les taux d’intérêt négociés entre les contreparties ont augmenté, oscillant entre 4 et 7 %, contre 1 à 7 % un an avant.

Le nombre des opérations de transferts franco de titres a augmenté sur la période sous revue. Ainsi, 4 398 opérations sur des titres d’une valeur nominale de 5 952,8 milliards ont été réalisées entre décembre 2022 et décembre 2023, contre 3 246 opérations d’une valeur nominale de 5 473,8 milliards de FCFA sur la période décembre 2021 à décembre 2022.

 L’examen de l’évolution mensuelle des taux moyens pondérés des émissions de BTA fait ressortir, sur la période décembre 2021- décembre 2022, une oscillation des taux des instruments à 13 et 26 semaines, entre respectivement 2,00- 6,00 % et 5,00-7,00 %. Les BTA de 52 semaines ont évolué de manière irrégulière sur cette période, à cause notamment du nombre d’émissions peu élevé sur cette maturité. Entre décembre 2022 et décembre 2023, les coûts des ressources se sont stabilisés pour l’ensemble des maturités.

 

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bernardo carlos ndjomo
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